Édition et enjeux sociaux, une conversation avec Felicia Mihali des Éditions Hashtag

Crédit visuel: Felicia Mihali

Tout comme la traduction des œuvres littéraires, celle de la non-fiction est essentielle pour le développement d’une culture. Plus que la littérature, avec sa mission primordiale de divertir, la non-fiction informe, éduque et parfois crée des controverses. Plus que le roman, l’essai reste à mi-chemin entre littérature et histoire, politique, sociologie. L’essai contribue à la prolifération des idées, des sujets parfois ardents, il génère des échanges et débats à l’échelle universelle. Le choix éditorial de telles œuvres peut marquer une époque. C’était la mission que les Éditions Hashtag se sont proposées lorsqu’elles ont choisi de traduire en français des essais comme Qui est québécois? de Raquel Fletcher, Brun, de Kamal Al-Solaylee, Celui qui cherche à savoir, de Blair Stonechild, Vilaines femmes, un recueil d’essais féministes de l’Écosse. Tout comme dans les cas des œuvres littéraires, nous nous sommes proposé le même exploit dans le cadre de notre collection d’essais « Notifications » : présenter le visage caché de notre société.

Écrivaine, traductrice et éditrice, Felicia Mihali vit présentement à Montréal. Après des études en français, chinois et néerlandais, elle s’est spécialisée en littérature postcoloniale à l’Université de Montréal, où elle a également étudié l’histoire et la littérature anglaise. Depuis son premier roman, Le pays du fromage, paru en 2002, elle a écrit sept livres en français et trois en anglais. Présentement, Felicia partage son temps entre l’écriture et la traduction en trois langues. Elle est la fondatrice et la présidente des Éditions Hashtag.

Conférence présentée dans le cadre du séminaire FTRA 612/542 - Traduction avancée en sciences humaines et sociales.