Le colloque « Pratiques et usages de l’autothéorie au Québec », organisé par Nicholas Dawson, Andréane Frenette-Vallières, Catherine Mercier, Michaël Trahan et Karianne Trudeau Beaunoyer, vise à étudier l’essor actuel des approches autothéoriques de la littérature.
Programme
Jeudi 23 mai
9h30 — Mot d’ouverture
9h45 — Conférence d’ouverture
- Lauren Fournier, «Autotheoryfictions» (en anglais)
10h45 — Pause
11h00 — Séance 1 : Miroirs de l’autothéorie, présidé par Salomé Landry
- Léonore Brassard (Université Paris 8), «Les savoirs traversés : Derrida, Haraway et l’autothéorie»
- Louis-Thomas Leguerrier (Université de Montréal), «De la toxicomanie littéraire au virus du langage : Preciado ou l’autothéorie comme éthique posthumaine»
12h00 — Dîner
13h30 — Séance 2 : Expériences de la vie familiale présidée par Nicholas Dawson
- Stéphanie Roussel (Université Laval), «Ni fuite ni vengeance : pour une circulation intergénérationnelle des connaissances»
- Michaël Trahan (Université Laval), «Antifiction de la petite enfance : l’archive & le problème de la honte qui vient avec le temps qui passe»
- Pascale Millot (Université de Montréal), « Mère malade, fille manquée : une autothéorie»
15h00 — Pause
15h15 — Séance 3 : Filiations et héritages féministes, présidée par Mylène Bédard
- Karine Rosso (Université du Québec à Montréal), «Comment édifier une autosociothéorie féministe?»
- Nelly Desmarais (Université du Québec à Montréal), «A/maternité d’un genre : lecture intime de L’amèr ou le chapitre effrité de Nicole Brossard»
16h15 — Fin de la première journée
Vendredi 24 mai
9h30 — Séance 4 : Prendre place, présidée par Karine Rosso
- Maxime Poirier-Lemelin (Université Laval), «Avenues autothéoriques et narratives de la positionnalité en études littéraires autochtones»
- Luqman Cissé (Université Laval), « Conjuguer “être” à l’“absent” : l’afropessimisme et l’autothéorie, dans le Québec de l’Atlantique noir»
10h30 — Pause
10h45 — Séance 5 : Corps affectés, présidée par Karianne Trudeau Beaunoyer
- Mathilde Savard-Corbeil (Duke University), «L’autothéorie comme savoir situé : féminisme et corporalité dans Mise en forme de Mikella Nicol»
- Camille Readman Prud’homme (New York University), «Petite autothéorie du rougissement»
11h45 — Dîner
13h30 — Séance 6 : Écrire (après) la violence, présidée par Catherine Mercier
- Catherine Morency (Université du Québec à Chicoutimi), «Survivre à sa chute : la pratique poétique comme mode de réappropriation de la parole chez les victimes de violence conjugale»
- Antoine Beauchamp (Université Laval), «S’écrire, (sans) se sauver : le pouvoir et l’impuissance de l’écriture de la violence chez Marie-Pier Lafontaine et Neige Sinno»
14h30 — Pause
14h45 — Séance 7 : Trajectoires et (re)compositions, présidée par Michaël Trahan
- Mélanie Harel-Michon (Université du Québec à Montréal), «Dispositif collagiste : mise à plat et mise en commun de problèmes publics lavallois»
- M Pipe-Rondeau (Université du Québec à Montréal), «Récit de savoir amnésique par le zine autothéorique»
- Ève Nadeau (Université Laval), «La flânerie sur le Web au service de l’art : l’approche autothéorique comme exploration des “technologies du soi”»
16h15 — Mot de la fin
Comité scientifique : Nicholas Dawson, Andréane Frenette-Vallières, Catherine Mercier, Michaël Trahan, Karianne Trudeau Beaunoyer
Œuvre sur l’affiche : Martine Langis, Là
Design : Geneviève Lagacé