Le numéro 177 «Je finirais par croire au sang» de la revue Mœbius sera disponible en librairie dès le 9 mai. Le 16 mai l'équipe vous invite à fêter en grand, transporté·es par la douceur et la chaleur du printemps!
Où? à la Librairie Un livre à soi!
En vente; plusieurs copies des derniers numéros, des abonnements et bien sûr, la vedette de la soirée, le joyeux et courageux numéro 177 qui souligne la beauté de toutes les plumes qui y signent un texte.
Boissons et rafraîchissements sur place.
La revue Mœbius est fière des communautés sensibles qu’elle regroupe, qui se croisent en elle et à ses côtés pour célébrer des poétiques singulières et contemporaines. S’ouvrir à des voix marginalisées implique une responsabilité quant aux espaces, aussi bien physiques qu’imprimés, dans lesquels ces voix circulent. Elle adopte ainsi une politique de tolérance zéro pour toute forme de discrimination, de harcèlement ou d’autres incivilités.
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Faire jaillir le sang est parfois la seule riposte possible devant l’injustice.
Croire au sang, cette sève invisible qui répond à l’invocation lorsqu’elle s’écoule d’une plaie, prouvant, malgré la blessure, la vitalité des corps.
Fluide, le sang se glace un instant, puis brûle tout sous son passage.
Souvent associé aux liens de filiation, il arrive que son itinéraire abreuve les racines. Y prêter foi devient une tentation.
Et qu’en est-il de tous les conditionnements que ces liens imposent? Quelles violences entrent en ligne de compte lorsque la possibilité de «croire au sang» se manifeste?
La famille, la lignée, la violence même, faut-il y croire? Ici, le conditionnel veut tout dire.
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Le thème est une citation de Constance Debré, tirée de Love me tender, Flammarion, 2020.