Conférence de de Carl Therrien: : «L'histoire du jeu vidéo mise à nu pour le bénéfice de ses célibataires: la conquête du visual novel»

Crédit visuel : Productions Rhizome.

CLASSE DE MAÎTRE ‧ DE LA VIRTUALITÉ

Cette classe de maître intitulée L’histoire du jeu vidéo mise à nu pour le bénéfice de ses célibataires : la conquête du visual novel donnée par Carl Therrien, professeur au Département d'histoire de l'art et d'études cinématographiques de l'Université de Montréal. Elle sera animée par Simon Dumas, directeur général de Rhizome, et Mériol Lehmann, artiste et consultant.

« Les jeux ont toujours été queer! », constate Bonnie Ruberg, dans son ouvrage de 2019. « Les jeux n’ont jamais été politiques! », rétorquent les « vrais » joueurs (un groupe étrangement uniforme, pas queer du tout). Par qui se laisser intimer? Cette classe de maître propose de s’exposer doucement, un morceau à la fois, aux guerres culturelles en vogue dans le monde du jeu vidéo. Au cœur des polémiques : la recrudescence d’un genre ludique « impur », littéraire et grivois, le visual novel, où s’incarnent actuellement des désirs tout aussi impurs aux yeux des « vrais ». Or, la communauté des fans est en train de documenter sur la Visual Novel Database, un corpus de 30 000 titres, fourre-tout bordélique rarement exploré qui s’étend aux côtés des « vrais jeux » depuis les premières décennies de l’histoire commerciale du jeu vidéo. On y trouve notamment un croisement avec le yaoi, ou « boy’s love », un genre qui représente des relations entre hommes, mais qui est écrit et consommé dans une large mesure par des femmes. Sans prétendre redresser parfaitement l’histoire, cette classe de maître permettra de dévoiler une partie de ces désirs refoulés. Et si le plaisir entre garçons avait toujours trouvé refuge dans le jeu vidéo? ».

La classe de maître s'inscrit dans la série de la virtualité - chantiers sur la littérature (québécoise) numérique de la Communauté de pratique sur la place et la posture de la littérature québécoise en ligne dont Rhizome est l’instigateur.

 

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